L’histoire entre l’homme et son plus fidèle compagnon remonte à des milliers d’années. Le chien depuis sa domestication suit l’homme dans ses différentes activités. Certaines races, issues des croisements successifs, ont montré d’exceptionnelles aptitudes pour la chasse. Il s’agit des chiens de chasse très appréciés aujourd’hui par les chasseurs, mais également des particuliers, comme le beagle et l'épagneul, en tête des animaux de compagnie préférés des français. Quelles sont les origines de ces chiens ? Quels sont les types de races qu'il y a et leur alimentation ? Comment les dresser et les préparer efficacement pour la chasse ? Découvrez sans plus tarder des éléments de réponse !
Les origines des chiens de chasse
Si l'on peut admettre que l'origine des chiens vient de l'apprivoisement des loups autour des habitations humaines il y a des milliers d'années, essentiellement pour la chasse, et que par croisements successifs et sélections sont apparues les différentes chiens de chasse que l'on connait aujourd'hui, l'on ne peut cependant pas dire que ces compagnons de chasse sont issus d'hybrides entre les chiens domestiques et les loups. Les premiers canidés de compagnie apprivoisés étaient déjà des chasseurs, puis au fil des siècles, des sélections ont été faites selon les aptitudes du chien pour un type de chasse en particulier, ou pour garder le troupeau en ce qui concerne le chien de berger.
La domestication du loup
Les chiens de chasse existaient depuis 8 000 ans avant Jésus-Christ, à la fin du paléolithique, où l'on a retrouvé les premières preuves de cohabitation entre les deux espèces, notamment des ossements et des fresques murales. L'espèce sauvage qu'est le loup s’est rapproché au fil du temps de l’homme, celui-ci lui étant supérieur à la chasse, de part son habileté à confectionner des outils, à utiliser les trappes et à s'organiser. S'habituant à la proximité de l'homme, il est probable que les meutes de loup (ou les individus faibles de la meute essayant de survivre), chassant les mêmes proies, suivaient les groupes de chasseur à distance pour profiter de leurs prises perdues. Progressivement, l'être humain a réussi à apprivoiser le canidé et en a fait un excellent compagnon de chasse pour rabattre le gibier.
Bien que les scientifiques soient incapables pour l'instant d'établir avec certitude si le loup et le chien sont des espèces différentes ou alors une seule espèce et sous-espèce, il est communément admis que la socialisation des loups a pris son entame à cette période. Des louveteaux étaient récupérés et élevés par des hommes, arrachés à leur mère moins de 4 semaines après leur naissance. Les hommes avaient remarqué que le loup possédait d’excellentes aptitudes pour la chasse, grâce à son odorat très développé, son endurance et son sens inné de prédation. Ainsi, les humains les domestiquaient dans le but d’en faire de véritables compagnons de chasse. Par sélection, les individus les plus adaptés à la vie avec l'homme ont été privilégiés, puis les maîtres et leurs amis à quatre pattes sont rapidement devenus inséparables.
L’origine des chiens de chasse dans les grandes régions du monde
L’histoire des chiens de chasse remonte à des millénaires. Dans l’antiquité, les chiens de chasse étaient déjà utilisés par les Égyptiens, les Romains et les Grecs. En Égypte par exemple, les temples portaient des images de chiens courants qui se déplacent en meute. Indépendamment de leurs races ou de leurs types, ils ont tous été sélectionnés par l’homme pour lui apporter un soutien lors de la chasse. Les chiens de type terrier ont par exemple été remarqués par les Romains en 55 avant notre ère. Mais ce n’est qu’en 1570 qu’ils sont regroupés et décrits par le médecin de la Reine d’Angleterre.
Quant aux chiens d’arrêt comme l’épagneul breton (17e siècle), ils ont été sélectionnés essentiellement au cours des siècles en France, en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni. Par ailleurs, les chiens courants comme le beagle proviendraient d’Angleterre. Parmi le patrimoine cynégétique français, le grand bleu de Gascogne (14e siècle) ou le braque du Bourbonnais (16e siècle) ont su s'imposer dans le temps grâce à leurs exceptionnelles dispositions pour la chasse. Ces races de chiens français sont encore très appréciés aujourd'hui par les chasseurs expérimentés.
Le moyen-âge a donc été la période où s’est développée une grande diversité de races de chiens de chasse, dont plusieurs sont aujourd'hui éteintes, progressivement et à cause des sélections et croisements, tels que le chien gris de Saint-Louis et le talbot. Le grand livre de chasse écrit par Phébus Gaston au XIVe siècle contenait déjà des dessins de dalmatiens et de lévriers.
L’identification originelle de quelques chiens courants
Pour donner une idée sur les évolutions du chien de chasse, parmi les lignées que les chasseurs connaissent bien aujourd'hui, le basset artésien normand provient d’un croisement effectué au XIXe siècle. Ce métissage concernait un basset normand et un autre d’Artois. Le basset fauve de Bretagne descend du chien gris de Saint-Louis et sa description a été officialisée en 1921. En 1561, l’identification et la description du basset courant à poil dur ont été menées par Jacques du Fouilloux. Le kennel club a procédé en 1883 à la classification du basset hound.
Le beagle est présent sur les territoires anglais depuis le XVe siècle. L’Ariégeois provient d’un métissage entre le briquet de l’Ariège et le bleu de Gascogne. Son apparition remonte au XIXe siècle. Le Bruno du Jura d’origine suisse provient du saint Hubert. Cette liste n'est bien sûr pas exhaustive, et la déclinaison de toutes les variétés de chien de chasse serait trop longue, mais cela rend compte du travail effectué par les chasseurs et les éleveurs durant les siècles derniers.
Les différents types de chiens de chasse
Les chiens de chasse regroupent les chiens courants, ceux d’arrêt, de sang, de rapport et de vénerie.
Les chiens courants
Ils aident les chasseurs à détecter la présence de gibier.
Description
Ils font usage de leur faculté olfactive ou visuelle pour déceler la présence de cerfs, chevreuils, renards, lièvres, sangliers, etc. Dès qu’ils retrouvent le sujet, ils se mettent à aboyer en le poursuivant. Certains chiens courants sont dressés pour ne chasser qu’une seule espèce d’animal. La catégorie des chiens courants englobe plusieurs espèces comme le Bruno du Jura, le bleu de Gascogne, le beagle, le griffon, l’Ariégois, le Saluki. Le beagle a un pelage coloré entre autres en noir, blanc et feu. En fonction de son éducation, le chien courant peut poursuivre sa proie dès qu’il l’aperçoit.
Qualités
Les chiens courants sont dotés d’une capacité d’endurance exceptionnelle. Ils sont très affectueux et sont d’excellents animaux de compagnie. Le chien courant n’attrape pas lui-même la proie, mais ses aboiements servent d’indication au chasseur. Ils se servent de guide pour pister leur maître à la quête du gibier. Le chasseur se charge alors de déterminer la trajectoire qu’empruntera ce dernier poursuivi par le chien.
Faites des entraînements fréquents à votre chien courant pour lui permettre d’être plus aguerri pour les parties de chasse. Vous pouvez acquérir des équipements pour faciliter son dressage. Le collier, le sifflet, le clicker font partie du matériel dont vous devez disposer.
Les chiens d’arrêt
Ils accompagnent les chasseurs dans la quête de gibiers à plumes. Leur flair est très développé et leur permet de déceler la présence d’oiseaux tels que la bécasse ou la gélinotte. Ils s’approchent suffisamment de leur proie et marquent un arrêt à proximité du gibier. Le fait de s’immobiliser indique au chasseur la localisation de la cible traquée. Certains chiens d’arrêt sont à même de bondir par la suite sur la proie et de l’immobiliser.
Les races de chiens d’arrêt regroupent les familles de braque, les épagneuls (breton et français), les griffons. Cette catégorie inclut également les pointers et le setter (anglais et irlandais ou Gordon), entre autres bêtes magnifiques. Les chiens d’arrêt originaires de la Grande-Bretagne sont adaptés pour la chasse dans les plaines. Ils peuvent être dressés en vue d’effectuer en plus de l’arrêt, le rapatriement des gibiers. Les anglais sont peut-être moins polyvalents que les germaniques, dont le braque allemand et le braque de Weimar, qui peuvent chasser sur tout type de terrain et n’importe quel genre de gibier.
Les chiens de sang
Ils sont dressés en vue de localiser la présence de gros gibiers portant des blessures. Ils peuvent travailler de jour comme de nuit et permettent de pister une proie atteinte, mais dissimulée. Cette aptitude n’est pas seulement innée chez ces chiens, bien que les bonnes races aient d'excellentes dispositions. Elle se travaille aussi par dressage. En plus de l’odeur du sang, ces chiens parviennent à renifler les traces d’adrénaline et de phéromones. Celles-ci sont secrétées dans l’air par les animaux poursuivis.
Les chiens de sang accompagnent notamment les chasseurs lors des périodes de quête aux gros gibiers. En dehors de la chasse, ils peuvent servir à détecter une bête percutée par un véhicule. Ils aident donc les secouristes à voler au plus vite au secours d’animaux, voire même de victimes humaines, lors d’accidents. Les chiens de recherche au sang comprennent le chien de rouge de Hanovre, le rouge de Bavière, le basset des Alpes, notamment.
Les chiens de rapport
Les chiens de rapport sont utiles lorsque le chasseur abat un oiseau ou un gibier qui gît dans un endroit peu accessible. Encore dénommé retriever, il peut ramener un oiseau atteint qui se retrouve dans un marécage. Le chien de rapport est doté d’une excellente capacité de mémorisation. Celle-ci lui permet de localiser le point de chute de la proie visée par le chasseur. Il doit être doté d’un sens de pondération, c’est-à-dire savoir à quel moment se retenir. De même, il doit savoir quand partir à la recherche du gibier.
Le labrador retriever est un chien reconnu pour ses aptitudes ancestrales à ramener du gibier. Il dispose d’une excellente capacité de mémorisation et d’observation. Il est très endurant et pondéré. Le labrador retriever peut explorer les marais, les forets les broussailles et les cours d’eau. Dans le même groupe, l'on peut aussi citer les chiens leveurs de gibier et broussailleur comme le springer spaniel et le cocker, ainsi que les chiens d'eau, tels que le barbet, le chien d'eau romagnol, etc.
Les chiens de vénerie sous terre
Les chiens de vénerie sous terre forment un groupe utilisé dans la vénerie sous terre. Ces chiens sont le plus souvent de petite taille et affichent une exceptionnelle finesse de nez. Cette technique de chasse est peu connue et consiste essentiellement à chasser le blaireau, le renard et le ragondin dans les galeries qu’ils creusent. Nombreuses sont les races de chiens utilisés pour la vénerie sous terre. De petite taille, il s’agit principalement du Fox-terrier, du Border Terrier, des Teckels ou du Jack-Russel.
Le cas à part des lévriers
Le lévrier est un formidable chien de chasse, élancé et extrêmement rapide, pour chasser en terrain découvert, dans les grandes plaines, les déserts, etc. Cette race dite de souche asiatique, classifiée dans la catégorie 10, servait à l'origine pour chasser les petits gibiers. Son nom vient d'ailleurs du mot "lièvre". Contrairement au chien courant et au chien de rouge, ou encore au chien d'arrêt, qui utilisent leur flair surdéveloppé et leur endurance, le lévrier peut miser sur son excellente vue et sa vitesse pour attraper sa proie. Cependant, la France (ainsi que la plupart des pays européens sauf l'Espagne et le Portugal) interdit la chasse avec des lévriers et croisés de lévrier depuis 1844, car selon les textes, ils ont la capacité de capturer directement le gibier par leur seule action et sans le concours du chasseur.
Comment et où choisir son chien de chasse ?
Choisir son chien de chasse est une étape primordiale qui mérite une profonde réflexion. Certains critères doivent être en effet considérés. Après quoi, il vous faudra vous rendre dans les lieux spécifiques de votre commune où vous êtes susceptible de trouver le chien de chasse qui répondra à vos attentes.
Pour quel chien de chasse faut-il opter ?
En premier lieu, le choix d’un chien de chasse dépendra du type de chasse que vous pratiquez, mais aussi de la nature du terrain sur lequel vous chassez. Pour la chasse dans une plaine, un chien d’arrêt ou un leveur de gibier serait adapté. Le premier type de chien va localiser la proie et s’immobilise dès qu’il est proche de celle-ci. Le chasseur sait donc vers où diriger son arme. La seconde espèce de chien part également à la localisation du gibier. Dès qu’il repère celui-ci, il l’effraie de telle sorte que la proie se mette à fuir. Ainsi, le chasseur vise le gibier dans sa trajectoire de fuite.
Pour la chasse dans des zones peu accessibles, optez pour un chien de rapport tel que labrador. Il vous aidera à ramener les oiseaux ou le gibier atteint dans un marais ou un étang. Pour une chasse en forêt, lorsqu'il s'agit de traquer et rabattre le gibier ou s'il faut poursuivre les gros gibiers blessés, respectivement les chiens courants et les chiens de sang seront appropriés. Chaque race de chien aux caractéristiques et aux qualités spécifiques a été sélectionnée pour cela.
La taille du chien constitue un critère à ne pas négliger. Un chien de petite taille sera approprié pour débusquer les rongeurs dans leur terrier pour une chasse au petit gibier. La préférence du sexe du chien a peu d’importance pourvu qu’il soit bien dressé. Toutefois, les femelles peuvent être moins performantes en période de gestation ou de rut. De même, elles peuvent être physiquement moins râblées que les mâles, et généralement plus courtes au garrot.
Où choisir son chien de chasse ?
Avant d’acquérir un chien de chasse, vous pouvez prendre conseil auprès des associations de chasseurs. Vous avez également la possibilité de vous adresser à la fédération nationale des chasseurs. Après avoir reçu les informations nécessaires, vous pouvez vous rendre vers les refuges de vétérinaires proches de votre domicile. Il est aussi possible d'aller dans un chenil, une animalerie, ou directement chez les éleveurs de votre région pour choisir votre compagnon canin. Lorsque vous y serez, prenez la peine d’observer si possible les géniteurs des chiots que vous voulez choisir. Le tempérament de leurs parents vous donnera une idée de celui du chiot.
Les risques encourus durant la chasse
Lors de la chasse, votre chien est exposé à de nombreux risques qu’il convient de connaître afin de vous y préparer.
De nombreux risques d’accident
Durant la chasse, les chiens sont exposés à de nombreux risques d’accident à l’instar de morsure de serpent, de choc avec un sanglier, de coup de feu malencontreux, de collision avec un véhicule… Lorsque cela survient, il est important d’aborder votre chien avec précaution. Et pour cause, le choc psychologique est susceptible de le rendre agressif.
Des risques d’hémorragie sont également à prévoir après un coup de fusil ou un choc avec une voiture ou une bête sauvage. Pour ce faire, prévoyez dans votre trousse de secours, un médicament antihémorragique pour effectuer les premiers soins avant l’intervention du vétérinaire.
En cas de morsure d’un serpent venimeux comme la vipère ou le crotale, il est impératif d’injecter le plus vite possible à votre chien un sérum antivenimeux avant de l’amener chez le vétérinaire. Par ailleurs, en période de chasse, votre chien peut souffrir de l’aggravée. Il s’agit d’une usure des coussinets plantaires qui survient habituellement sur les sols abrasifs (chaume, sable…). Ce mal peut compromettre les capacités de chasse de votre chien. Fort heureusement, il est possible de la prévenir et de la soigner à l’aide de produits spécifiques.
D’autres incidents peuvent survenir comme des piqûres de guêpe, d’abeille, de frelon, mais seront généralement sans graves conséquences exception faite à celles qui surviennent dans la gueule. Votre chien peut également souffrir d’une inflammation s’il lèche des chenilles processionnaires ou d'autres insectes urticants.
Des risques accrus de maladies
Contrairement au reste de l’année, la période de chasse augmente les risques pour votre chien de développer certaines maladies. Et pour cause, au cours de cette saison, votre ami canin est plus en contact avec des sources éventuelles de contamination. Cela s’explique par le fait que les animaux dans la nature sont souvent porteurs de nombreuses germes, voire de maladies. C’est notamment le cas de :
- La rage ;
- La maladie d’Aujeszky ;
- La maladie de carré ;
- La parvovirose ;
- La Leptospirose ;
- La piroplasmose ou babésiose ;
- La trachéobronchite…
Quoique rare dans la partie ouest du vieux continent, la rage demeure une maladie dangereuse qui nécessite une attention soutenue. Transmissible à l’homme, elle se manifeste par un changement brutal du comportement du chien qui devient plus agressif.
La maladie d'Aujeszky est une maladie infectieuse du chien, pour laquelle, du fait de sa rareté, il n'existe aucun traitement ni vaccination canine spécifique. Seul peut être utilisé un vaccin inactivé contre la maladie d’Aujeszky ayant une AMM porcs pour la prévention médicale des chiens. Cette maladie virale très contagieuse touche les suidés (les porcs domestiques et les sangliers) et, de façon très accidentelle, les carnivores (dont le chien de chasse) et les ruminants.
En ce qui concerne la maladie de carré, elle est très fréquente chez les chiens de chasse. Ceux-ci la contractent en cas de contact avec un animal potentiellement infecté comme le putois, la belette, le renard ou le raton laveur. La parvovirose quant à elle se contracte lorsque le chien lèche les selles ou vomissures d’un individu infecté. Par ailleurs, la piroplasmose est transmise par les morsures de tiques.
Un collier pour éviter que votre chien ne se perde
Lors de la chasse, votre chien à la poursuite d’une proie peut facilement se perdre. De tels cas sont d’ailleurs très fréquents. C'est pourquoi de plus en plus de chasseurs assurent la protection des chiens de chasse avec un collier GPS. Cet accessoire des plus ingénieux, qui pèse rarement plus de 200g avec la sangle, vous permettra de retrouver rapidement votre compagnon où qu’il se trouve. Assurez-vous toutefois de respecter la législation en vigueur relative à l’utilisation d’un collier GPS lors de la chasse. Selon le code de la chasse, cet accessoire n’est autorisé que dans le cadre de la chasse à tir et exclusivement pour assurer la sécurité de votre chien. Dans les autres cas, il doit être utilisé surtout après la chasse pour regrouper la meute.
L’utilité du collier GPS ne se limite pas uniquement au cadre de la chasse. Si votre chien est un aventurier dans l’âme, cet outil vous permettra de le retrouver, ce qui limite les risques qu’il soit perdu, volé ou attaqué. En conséquence, n’hésitez pas à vous procurer un collier GPS pour votre ami fidèle. Cela est possible sur de nombreux sites de vente en ligne comme PeelaGreen où vous trouverez une collection spéciale de collier gps chien pour choisir le collier gps pour chien de chasse idéal. Y sont proposés les colliers de la marque Tracksoon, les colliers GPS pour chien de chasse Dogze II, ainsi que les excellents Alpha 100, Alpha 200 ou les TT15 et TT15X signés Garmin.
Certains comme le collier Dogze II disposent d’une carte SIM multi-opérateur, ce qui garantit une meilleure couverture réseau. L’Alpha 100 de son côté est apprécié grâce à son écran tactile et ses nombreuses fonctions qui lui confère une excellente ergonomie et une grande fonctionnalité. En ce qui concerne le TT15 de la marque Garmin, il sert à la fois de collier de dressage et de repérage. Cet accessoire bénéficie d’une portée plus que respectable grâce à son antenne VHF.
Dressage et préparation du chien à la reprise de chasse
Lorsque l’ouverture de la chasse s’annonce, il est essentiel de préparer votre chien afin qu’il puisse être au meilleur de ses capacités physiques. L’entraînement de votre animal canin passe entre autres par une préparation musculosquelettique et celle des coussinets.
Préparation musculosquelettique
La préparation physique des chiens passe par leur endurance musculo-squelettique et la préparation physique musculaire. Dans le premier cas, il s’agira de mettre en exercice votre chien les semaines qui précèdent l’ouverture de la chasse. Il est important que les phases de course soient plus intenses avec des phases suffisantes de récupération. Cela permettra à votre chien de supporter les journées de chasse sans se blesser.
En ce qui concerne la préparation physique musculaire, elle se base essentiellement sur une alimentation adaptée et riche en acide gras pour fortifier les articulations.
Préparation des coussinets et autres soins
Avec des coussinets mal préparés, votre chien peut rapidement souffrir de crevasses lors des sessions de chasse. Cela peut affecter sensiblement ses performances, puisqu’il ne pourra plus courir convenablement. Vous pouvez vous servir à cet effet d’un tanneur de coussinet qui permettra d’épaissir la couche cornée des coussinets. Un assouplisseur cutané est également opportun. Il permettra à la couche cornée de disposer suffisamment de souplesse afin de ne pas rompre.
Par ailleurs, un mois avant l’ouverture de la chasse, il est recommandé de faire un passage chez le vétérinaire pour un bilan global.
Spécificités de dressage
Un chien de chasse non dressé ne vous sera pas utile au démarrage de la saison. Pour y faire face, il est essentiel d’assurer son éducation notamment en fonction du type de chasse pratiqué. Avant cette formation, votre chien doit déjà être en mesure de répondre aux ordres de base. Les chiens de chasse se dressent en général entre 6 et 18 mois. Il est recommandé de vous servir de récompense de type croquettes pour le motiver davantage lorsqu’il réagit selon vos attentes.
Lors du dressage, assurez-vous de passer par le débourrage, c’est-à-dire un dressage sans contrainte. Un chien débourré doit par exemple être capable de tenir un arrêt sur n’importe quel gibier. C’est à cette étape que votre chien apprend à obéir à votre voix et au sifflet.
De même, vous devez apprendre à votre chien à s’habituer au coup de feu. Il doit également être en mesure d’associer la détonation à l’ordre. Pour ne pas trop l’effrayer, vous pouvez commencer cet exercice avec un pistolet à bouchon.
Après quoi, vous devez lui apprendre en fonction du type de chasse, certaines actions spécifiques. Un chien de rapport par exemple, doit pouvoir obéir à certains mots comme "Prends", "Porte" et "Donne". Vous pouvez dans un premier temps apprendre à votre chien à prendre une pièce de bois rond dans la gueule et à la garder. Il ne doit lâcher cette pièce que lorsque vous lui en donnez l’ordre.
Pour un chien à courre, le dressage consistera essentiellement à le former à la recherche, la poursuite et le rabattement du gibier. Aussi, pour un chien d’arrêt, les actions spécifiques peuvent commencer avec des cailles d’élevage qu’il apprendra à arrêter. Il doit également obéir à des ordres comme "Va chercher","Prend" ou "Porte" lorsque le gibier est tué.
Chiens de chasse : alimentation et soins
Le chien de chasse a besoin d’assez d’énergie notamment lors des activités cynégétiques. Elle lui sera fournie par son alimentation. La composition de ses repas doit donc faire l’objet d’une attention particulière.
Alimentation synthétique, régime naturel et compléments alimentaires
Vous pouvez opter pour une alimentation industrielle telle que les croquettes. Mais dans cette éventualité, celles-ci doivent être de très bonne qualité et spécifiquement fabriquées pour les chiens de chasse ou sportifs.
En dehors des aliments synthétiques, vous pouvez préparer vous-mêmes les repas de votre chien. Dans ce sens vous pouvez composer ses plats avec quelques légumes mais surtout de la viande crue. Composer soi-même les repas de son chien nécessite des connaissances en diététique animale, telles que pour le régime BARF par exemple. Vous pouvez solliciter l’aide d’un diététicien canin.
En période de chasse, des compléments alimentaires peuvent venir renforcer cette alimentation de base. Ils sont composés habituellement de minéraux, de vitamines et d'omégas 3.
Quelles rations
Le volume et la composition des repas du chien varient selon sa race et la période (de chasse ou non).
Avant la chasse
Un mois avant la saison de chasse, votre chien doit retrouver une forme optimale. S’il était trop replet, vous devriez diminuer sa ration de 30 % en vue de lui faire perdre du poids. En plus de ces modifications, vous devez reprendre les entraînements avec votre chien. Ces exercices contribuent également à sa perte de poids et lui permettent d’être au meilleur de sa forme.
Pendant la chasse
Au cours de la période de chasse, votre chien dépensera assez d’énergie. Son alimentation doit alors être très riche. Vous devez accroître sa ration d’au moins 20 %. De plus, veillez à ce que la proportion de protéines soit d'au moins 80 %. Le taux de matières grasses ne doit pas être négligé non plus. À défaut de cette augmentation de son volume alimentaire, vous pouvez conserver sa ration. Mais dans ce cas vous devez y inclure des croquettes très riches en protéines. Rappelez-vous que la ration alimentaire quotidienne d’un chien moyen doit être de 300 g au minimum. Celle d’un chien de garrot imposant doit faire 600 g.
Quelle est la composition de l’alimentation canine en période de chasse ?
L’alimentation du chien lors de la période de chasse doit renfermer des protéines, de la matière grasse et pourquoi pas un mix végétal en moindre quantité. Elle doit par ailleurs contenir des fibres, des minéraux et des vitamines. Les protéines sont contenues dans la viande, le poisson et les œufs. Elles contribuent au développement et au renforcement musculaire de l’animal. La matière grasse est présente dans l’huile, la viande et le poisson, et apporte de l’énergie au chien. Les légumes et les baies renferment des fibres qui facilitent la digestion, entre autre.
Quand faut-il alimenter son chien de chasse ?
Pour épargner à votre animal des troubles digestifs, donnez-lui ces repas le soir à la veille des jours de chasse. Toutefois, pour les chiens de taille imposante, vous pouvez diviser la ration journalière en deux prises. Le matin vous lui donnez la première part. Celle-ci doit être légère et représenter le quart de la ration totale. La seconde part lui sera donnée le soir. Évitez de donner des repas à vos chiens moins de 3 heures avant la chasse.
Comment hydrater son chien ?
Un chien de chasse doit boire régulièrement. Sa consommation quotidienne doit être comprise entre 1L et 4L d’eau. Celle-ci dépend notamment de son poids. Munissez-vous de gourde pour chien en vue de l’abreuver dès que le besoin se fait sentir. Vous devez avoir également dans votre véhicule une gamelle. Celle-ci permettra d’hydrater convenablement votre chien à la fin des parties de chasse.
Santé et prévention
La garantie de la bonne santé de votre chien passe par une bonne prévention. Celle-ci comporte les vaccinations, les contrôles et la vérification des organes de votre chien. L’hygiène et le nettoyage périodique sont également des facteurs qui contribuent à la préservation de sa santé.
Les vaccinations
Assurez-vous que votre boule de poils soit à jour par rapport à ses vaccinations. Celles-ci englobent les vaccins contre la rage, l’affection d’Aujeszky, la pathologie de carré et la leptospirose. La vaccination met également la santé de votre chien à l’abri de la toux de chenil.
La trousse de soins
Ce kit contient le matériel nécessaire pour apporter les premiers soins à un chien victime de blessures. Il peut se faire percuter par une voiture ou recevoir une balle perdue d’un autre chasseur. La nature du terrain peut être aussi dangereuse et occasionner des blessures. Il peut se faire écorcher par des branches d’arbre, se faire mordre par des reptiles, ou attaqué par un animal blessé, etc. La détention de cette trousse est obligatoire pour tout chasseur ou maître de chien qui exerce cette activité sur le territoire français. Cette trousse permet à celui-ci de prodiguer les premiers soins de secours à son chien.
Autres précautions d’ordre sanitaire
Vous devez planifier un rendez-vous semestriel chez le vétérinaire afin d’examiner votre chien. Veillez à lui administrer des vermifuges. La vermifugation doit se faire au moins 4 fois par an et uniquement avec des produits déparasitant prescrits par un vétérinaire.
Entretien du pelage
Le nettoyage et toilettage de votre chien est également un facteur important pour sa bonne santé. Chaque quinzaine ou au retour d’une expédition, pensez à brosser son pelage. Cette recommandation concerne les espèces à poil court comme ceux de l’espèce braque. Le brossage doit se faire plus assidûment par exemple pour les chiens d’arrêt à poil long. L’épagneul à titre d’exemple est inclus parmi ces chiens. Ce geste vous donnera l’occasion de débusquer et débarrasser la peau de votre animal des tiques, des puces, ou des débris.
Entretien des yeux et des oreilles.
Sur une base hebdomadaire, effectuez le nettoyage oculaire de votre chien d’arrêt à l’aide de coton-tige. Vous pouvez faire usage également de lingette imprégnée d’eau tiède. Procédez au nettoyage du coin interne de l’œil vers l’extérieur. De même, chaque mois, prévoyez le nettoyage de l’oreille de votre chien terrier avec des produits appropriés. Ceux-ci se présentent habituellement sous forme de gouttes.
Entretien de la dentition
Observez la dentition de votre chien de façon périodique pour y déceler la présence de tartre, rougeur, etc. À titre préventif, achetez des pastilles conçues pour l’entretien des dents et des gencives de chien d’arrêt ou un spray anti-tartre pour chien. Dans cette optique, vous pouvez aussi acquérir des os spécialement fabriqués que vous donnerez à mâcher à votre chien terrier, ou bien des friandises appropriées tels que le bois de daim, le tendon et la peau de bœuf séchés.
Chiens de chasse : alliés ancestraux et compagnons modernes
Le meilleur ami de l'homme et son maître forment équipe depuis des temps immémoriaux pour assurer leur subsistance, et cette histoire se perpétue dans les traditions jusqu'à nos jours, avec une déclinaison spectaculaire de variété de races spécifiques à la chasse. Progressivement, avec une accélération durant le moyen-âge pour leur utilisation par les nobles, les différents chiens de chasse ont été sélectionnés pour leurs qualités particulières par rapport aux différents types de chasse. Bien que très efficaces et montrant souvent du cœur à l'ouvrage, ces animaux de compagnie, également très appréciés en famille notamment par les enfants, n'en restent pas moins apprivoisés et demandent une certaine préparation, un entraînement et de l'entretien pour rester forts et en bonne santé.